Récemment, j’ai eu le privilège de connaître Kenneth Oppel (un auteur jeunesse Canadien qui est bien connu) alors qu’il est venu à Québec dans le cadre du Performing Arts Festival.
Je n’ai pas été surprise d’apprendre qu’il a des enfants, parce qu’il a parlé avec les enfants qui étaient là de façon très naturelle. Il avait preparé une très belle présentation power point dans laquelle on voit son livre “Fils du ciel” qui flotte dans l’espace, ainsi que des papiers qui montrent les recherches qu’il a faites sur les primates pour son livre “Demi-frère” et même des photos des personnages qu’il a mis sur son train mythique qui figure dans son nouveau livre “The boundless.” (Ce livre-là n’est pas encore traduit en français). L’assistance fut captivée.
Il a été très patient avec les enfants quand ils lui ont demandé (pour la troisième fois) combien de livres il a déjà écrits (31) et, à son tour, il leur a demandé de raconter leurs propres projets de création littéraire.
En tant qu’auteure, j’étais très intéressée par les photos de son bureau à la maison (je rêve d’avoir un bureau semblable un jour) mais surtout j’étais intéressée par tous les brouillons qu’il a faits pour un de ses livres et combien de corrections que ses éditeurs lui ont suggérées. J’ai compris alors que c’est tout à fait normal pour les auteurs de se faire critiquer et je ne me décourage plus pour toutes les corrections qu’il a falu que je fasses en rédigeant la suite à “Ne viens pas ici, Julie!”
J’ai eu l’occasion de lui demander si je dois refaire ma suite ou si je dois publier chaque tôme dans la série de la perspective d’un personnage différent. Il m’a dit que je devais faire ce qui me convient à moi et que c’est seulement moi qui puisse déterminer ce qui est convenable. J’apprécie beaucoup sa sagesse.
Merci, Ken, pour une présentation très encourageante et nous vous souhaitons tout le meilleur pour votre carrière déjà pleine de belles réussites.